Narbonne
Ville d'Art et d'Histoire
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Narbonne, c’est plus de 2 500 ans d’histoire !
Flâner dans les rues de la ville est un véritable voyage dans le temps…
Pas besoin de Delorean, commencez par les pavés polis de la Via Domitia pour un premier plongeon dans l’histoire !
Antiquité, Moyen-âge, Renaissance, Âge d’Or viticole, toutes ces époques ont laissé un héritage exceptionnel. Découvrez la richesse patrimoniale ainsi que les monuments classés et musées de la ville en visite libre ou guidée !
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Tous les chemins mènent à …. Narbonne !
Narbo Martius, fondée en 118 avant Jésus Christ ne fut rien de moins que la première colonie romaine hors d’Italie, la ville la plus importante après Rome. De cette époque, subsistent des vestiges romains exceptionnels qu’il faut absolument voir ou visiter lors de votre séjour sur la Côte du Midi !
Emouvant témoignage de la Ville antique, la Via Domitia reliait l'Italie à l'Espagne au IIème siècle avant JC. Elle a été découverte en 1997, restaurée et aménagée. Elle balise la place de l'Hôtel de Ville, au cœur du quartier de Cité. Très appréciée des enfants, la Via Domitia est un lieu original où ils aiment s'amuser sur les pavés antiques et admirer les antiques rainures creusées par les chars : plus de 21 siècles vous contemplent !
Ce pont bâti était constitué de sept arches (six sont sûres). Il permettait de pénétrer dans la ville antique depuis le sud et accueillait le passage de la Via Domitia. Le "Pons vetus" permet la liaison entre les quartiers de Bourg et de Cité. A l'heure actuelle, une seule arche est visible, ce qui laisse supposer la largeur de l'Aude antique !
Ce site, voué à la fouille archéologique, est visitable et propose même une salle audiovisuelle pour une restitution 3 D : vous pourrez ainsi vous immerger et déambuler dans ce quartier reconstitué de Narbo Martius où se trouvent deux domus (maison à portiques et maison au grand triclinium), des thermes et également les rues ! Et il n'a pas encore fini de livrer tous ses secrets !
La vue du pont des Marchands : pour moi la plus belle vue sur Narbonne, encore plus belle au coucher du soleil !
Situé le long du canal de la Robine, le musée Narbo Via vous fait découvrir les richesses de la cité antique de Narbo Martius. Doté d'une collection de plus de 6 000 pièces, ce musée, ouvert en 2021, propose un parcours d'exposition exceptionnel, avec notamment des peintures murales ainsi qu'un mur lapidaire unique de 760 fragments de monuments funéraires.
Des expositions temporaires, des visites thématiques et des ateliers y sont proposés tout au long de l’année. A découvrir absolument !
Ces galeries souterraines du Ier siècle avant notre ère sont composées de couloirs desservant une série de pièces exiguës. À l'origine, elles étaient sous un ensemble disparu, probablement un marché ou un entrepôt public (Horreum en latin).
Redécouvert dans les années 1930, ce témoignage remarquable de la vitalité des activités commerciales de la ville antique a été classé monument historique en 1961. Ouvert au public depuis 1976, l’Horreum, seul monument antique encore visible à Narbonne, offre une plongée au cœur de l’histoire et de l’architecture romaine de la ville !
Avec le Pass Monumentale Narbonne, accédez au parcours d'Art du palais-musée des Archevêques, au donjon Gilles Aycelin, au trésor de la cathédale et à la maison natale de Charles Trenet ainsi qu'à une visite guidée selon la programmation pour 12€. Le Pass est valide 1 an !
Réservez votre PassLe Moyen-Âge fut la période la plus faste et la plus marquante de l’histoire de Narbonne. Qui n’a jamais aperçu le majestueux ensemble monumental depuis l’autoroute ?!
Facile et agréable à découvrir à pied, vous pourrez flâner dans les ruelles médiévales du Bourg et pénétrer dans la basilique Saint-Paul, puis aller dans le quartier de Cité où la visite du Palais-Musée des Archevêques et de la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur est incontournable !
Le Palais des Archevêques, c’est plus de 8 siècles d’histoire ! Ancienne résidence des archevêques, le bâtiment a été construit, agrandi et remanié au fil des siècles, comme en témoignent les ouvertures romanes, gothiques, Renaissance, modernes et néo-gothiques de ses nombreuses façades.
La visite du Palais Neuf, aménagé entre les XIVe et XIXe siècles, permet la découverte des anciens appartements des archevêques et des très riches collections d'art. Le parcours propose des tableaux des écoles européennes du XVIe au XIXe siècle, une collection remarquable de faïences des XVIIe et XVIIIe siècles, du mobilier et une importante section de peintures orientalistes. Les espaces et leurs décors sont eux-mêmes fastueux et méritent le détour : plafonds peints de la grande salle des Audiences (1634), de la chambre du Roi (1632) et de la grande galerie (1851), ou encore la salle à manger des Archevêques (XVIIIe siècle) et son décor de gypseries dédié à la nature et à la chasse.
Haute de 42 mètres et couronnée d’échauguettes, cette puissante tour carrée, construite de 1295 à 1306 par l'archevêque Gilles Aycelin à l’angle sud-est du Palais Neuf, offre un point de vue exceptionnel sur la ville. Ses murs renferment quatre salles desservies par un escalier à vis : salle hémisphérique, salle dite du Trésor, chambre du roi et salle de défense. Après avoir gravi les 162 marches, la vue à 360° est époustouflante !
Avec le Palais-Musée des Archevêques, elle forme un ensemble unique ! Son chœur unique aux dimensions impressionnantes et ses voûtes vertigineuses à plus de 40 mètres de haut en font l'édifice le plus haut et le plus vaste du Midi de la France. Sa particularité ? Elle n’a jamais été terminée !
Commencée en 1272 dans le style gothique rayonnant alors en vogue dans le nord de la France, elle ne sera jamais terminée à cause du refus des Consuls de détruire les remparts en ces temps alors agités. Seul le chœur, achevé dans les années 1330 se visite aujourd'hui. Elle dispose de très beaux orgues du 18e siècle et à l’étage, la Salle du trésor et son phénomène acoustique à expérimenter…
Première église gothique de Narbonne et l'une des plus anciennes du Midi. Bâtie sur le tombeau du premier évêque de Narbonne, saint-Paul, sa crypte correspond à l'ancien cimetière paléochrétien (IIIe-IVe siècles). Édifié en 1180, le chœur ne sera construit qu'entre 1224 et 1230, les voûtes quant à elles sont refaites vers 1368. Au XVème siècle, deux travées allongent la nef vers l'ouest. Au XVIè siècle, les piliers sont consolidés et trois arcs, dits arcs diaphragmes, sont ajoutés. Cet édifice religieux a la particularité de présenter art roman et art gothique étrangement mêlés dans l'architecture.
Narbonne est, selon le roi Louis XIII « la clé et garde de tout notre pays de Languedoc » puisqu’elle reste jusqu’au Traité des Pyrénées (1659) la première ville française face à la puissance des rois catholiques d’Espagne, la frontière étant située sur les Corbières. Pendant des décennies, la ville ne va cesser d’être fortifiée et devient même, avec Bayonne, la plus importante place forte française du sud. Difficile à imaginer aujourd’hui mais Narbonne est alors enfermée dans un corset de murs, percés seulement de deux, puis de quatre portes. Après 1659, son rôle stratégique devient secondaire et s’amenuise.
C’est une période critique de l’histoire de la Ville. Elle a perdu de sa superbe : stagnation économique, perte d’influence politique, peu d’aménagements urbains excepté les abords du canal (quais, pont, promenades) et la création d’écluses. A la Révolution, Narbonne ne comptait même pas 10 000 habitants. Elle perd également le siège archiépiscopal et n’est même pas désignée chef-lieu du nouveau département de l’Aude.
D’une place royale à une seconde place départementale, Narbonne aura connu des périodes fortes et contradictoires !
Au XVIIème siècle, le tracé du canal du Midi ignore Narbonne et il faut attendre la veille de la Révolution pour qu’enfin la Robine soit raccordée, grâce au canal de Jonction.
Narbonne connaît « un âge d’or viticole » dès les années 1820, amplifié notamment par la création de la gare construite en 1856. Simultanément, la Ville démantèle les remparts de 1868 à 1882, ce qui entraîne la disparition presque totale du patrimoine militaire des XVIème et XVIIème siècles.
En lieu et place des fortifications, apparaissent de nouveaux boulevards, des maisons bourgeoises aux façades ostentatoires, des jardins et des bâtiments publics dans le goût haussmannien. La promenade des Barques et ses grands cafés deviennent le centre de la ville avec l’édification du grand magasin “Aux Dames de France”. Narbonne renoue alors avec une lente reprise économique et démographique qui s’accélère au cours des années 60.
L'idée de construire des halles à Narbonne date de 1871. Le projet a mis presque 30 ans à aboutir ! Le marché couvert ouvre ses portes au public le 1er janvier 1901. Cet édifice " Art nouveau" est le lieu incontournable et la fierté des Narbonnais. Un écrin de saveurs, de couleurs, de senteurs où convivialité, authenticité et chaleur sont les maîtres-mots.
A visiter pour le plaisir des yeux et du palais, avec près de 60 commerces offrant les meilleurs produits frais !
Au début du XXème siècle, la crise de la mévente du vin (surproduction, fraude et fabrication des vins artificiels, importation massive de vins étrangers, diminution des salaires ouvriers…) gagne tout le Midi, qui connaissait jusque-là une remarquable prospérité. De nombreuses grèves ouvrières éclatent. En 1907, se sentant abandonnés, les vignerons se révoltent sous la houlette de Marcelin Albert, cafetier-vigneron à Argeliers et de nombreuses manifestations remplissent les rues de Narbonne. Une mobilisation qui a permis l’adoption d’une loi pour contrôler les récoltes, réguler la circulation des vins et limiter le sucrage.
Retrouvez dans la ville, un parcours initiatique illustré de photographies d’archives rares balisant les lieux emblématiques de cette période.
Juste avant le second conflit mondial, la construction du palais des Arts, des sports et du travail, caractéristique du style international des années 30, constitue la grande œuvre narbonnaise de cette période, rêve inachevé d’une société nouvelle, emportée par la tourmente des années 40.
A 15 km de Narbonne, la station balnéaire de Narbonne-Plage naît au milieu du sable et de l’eau sous l’effet de la progression de la société des loisirs et du tourisme balnéaire. Créée sous l'égide de Louis Madaule, alors maire de Narbonne entre 1948 et 1956, son développement s'intensifie encore dans les années 60 jusqu’à devenir la station balnéaire familiale et recherchée que l’on connaît actuellement.
Il existe plein de façons de visiter Narbonne !
Ludiques et originales, des chasses aux trésors pour découvrir l'histoire tout en s'amusant, des balades commentées en petit train, un tour en gabarre ou en petits bateaux électriques sur le canal de la Robine, des visites théâtralisées, il y en a pour tous les goûts !